Négociez le prix d’un bien immobilier
Vous êtes un futur acquéreur ? Voici des astuces pour négocier la baisse du prix d’un bien immobilier. La première chose à savoir c’est qu’une négociation se fait toujours en face – à – face, mais jamais par mail, Skype ou téléphone.
Tous les biens ne sont pas négociables
Commencez par savoir si le prix du bien est négociable. C’est le cas lorsqu’il est surcoté, qu’il a des défauts, qu’il est sur le marché depuis pas mal de temps. Par ailleurs, un vendeur qui a hâte de conclure la vente accepte facilement de négocier. Notez toutefois que la baisse représente au maximum 10% du prix affiché. Lorsque vous êtes sûr que la négociation est possible et qu’elle ne relève pas de l’indécence, déterminez un objectif chiffré qui vous sert de montant plancher. Pour fixer ce prix minimum, basez-vous à la fois sur la valeur effective du logement et vos capacités financières.
Une série d’arguments, preuves à l’appui
Faites à l’écrit une liste des arguments en votre faveur et apprenez-les par cœur. Lors de la négociation, ressortez-les de façon naturelle. N’hésitez pas par exemple à indiquer que la maison ou l’appartement est surévalué au regard des prix appliqués sur le marché. Ou encore, mettez en avant le fait qu’il vous faudra procéder à des travaux. N’importe quelle information est susceptible de vous être utile dans votre démonstration. L’idéal, c’est d’avoir des documents papier qui justifient vos affirmations. Avec des preuves, votre demande ne peut être que légitime.
Donnant – donnant
Listez également les concessions que vous êtes prêts à faire ainsi que les efforts à votre portée. Ces « sacrifices » dépendent des circonstances. Un vendeur pressé de se débarrasser de son bien apprécie souvent les délais plus courts lors de la conclusion de la vente. Promettez-lui par exemple de tout de suite signer et d’accélérer la procédure auprès du notaire. Autre exemple, un vendeur qui a un besoin urgent de liquidité accueillera à bras ouverts une promesse de vente dépourvue d’une clause suspensive. Autrement dit, le contrat de vente ne risque pas d’être annulé par un éventuel refus de la banque de vous octroyer un crédit immobilier.